L'attribution, au cours de cette semaine, de 180 logements sociaux dans commune de M'chedallah (45 k à l'est de Bouira) est à l'origine de remous qui ne manquent pas d'atteindre la stabilité de l'assemblée populaire locale. En effet, le doute ayant prévalu depuis quelques semaines dans les rangs des souscripteurs ne laissera pas indifférents certains élus locaux, à leur tête M. Saoudi Mustapha (RND) qui a rendu publique une déclaration où il met en garde les membres de la commission de daïra quant au traitement partial des demandes enregistrées. Dans sa mise en garde, cet élu écrira que « la rumeur publique fait et défait les bénéficiaires chaque jour. Cette situation trouble les postulants et les élus », avant de rappeler que, selon la législation, « la décision n'appartient pas aux élus locaux, sauf le P/APC qui a légalement le droit de siéger dans la commission de logement ». Il ajoutera, en outre, que « les élus de l'APC ont proposé d'adopter une position commune pour imposer la transparence dans cette affaire, mais ils n'ont pas eu gain de cause puisque le président de l'APC et son groupe politique ont préféré exclure les autres élus de toute consultation sérieuse sur ce dossier ». En somme, le bruit entourant cette attribution fait de ces logements un point de fixation, sinon la pomme de discorde qui risque bien de perturber durablement le fonctionnement de l'assemblée locale. Cela d'autant que certains demandeurs ayant pris attache avec nous disent attendre l'affichage des listes des bénéficiaires pour « prévoir des actions à même de rétablir l'équité et faire barrage aux éternels bénéficiaires d'un système d'attribution basé sur les affinités ». Ce que l'exécutif communal ne pourra prétendre gérer de manière simple, dés lors que l'attribution en question lui échappe au même titre que les autres élus. Le dernier mot est celui de la commission de daïra, où le maire n'a qu'une seule voix.