Douar El Melh, un hameau situé dans cette commune, est l'exemple de cette situation. Les habitants de cette localité souffrent quotidiennement, et à longueur d'année, le martyre à cause des fosses septiques. Quand les fosses débordent et en période de chaleur, l'air étouffe de par les odeurs nauséabondes qui se dégagent des fosses. En attendant les crédits nécessaires pour raccorder cette localité au réseau d'assainissement, les habitants continuent à inhaler les odeurs nauséabondes et à subir les fâcheuses morsures des moustiques. Les fosses septiques, procédé théoriquement fiable pour régler le problème du rejet des eaux usées, prend une tournure inquiétante chez nous ! Le nombre des fosses septiques est en évolution, notamment au niveau des nouvelles constructions. Les propriétaires ne sont pas toujours au fait de leurs entretiens et les conséquences sont catastrophiques sur le plan de l'hygiène et de la santé. Ce sont des milliers de virus, de détritus, de matières fécales qui peuvent remonter à la surface. Le risque de septicémie guette les imprudents, la nappe phréatique risque d'être polluée. Dans la wilaya d'Oran, on dénombre 38 000 fosses septiques dont 10 000 dans la commune de Sidi Chami. Pour améliorer cette situation, 180 milliards de centimes ont été débloqués, dans le cadre du PCD, pour l'éradication totale des fosses septiques et pour le raccordement des populations de plusieurs localités au réseau d'assainissement. Ainsi, pas moins de 17 000 fosses septiques ont été éradiquées durant les deux dernières années.