Ils revendiquent le droit de s'inscrire au master. «Avec la licence ils peuvent seulement faire la théorie du Capa, mais pour la pratique il faut le master 2, qui nous permettra de bénéficier d'un stage», nous expliquent des étudiants sur place. Et un étudiant d'ajouter : «On nous a imposé le système LMD, mais ils nous ont donné le ‘L' et nous ont mis à la porte ; tout simplement la licence n'est pas reconnue, on n'a pas le droit de s'inscrire aux autres concours de l'école supérieure, quel qu'il soit ; même le classement selon les moyennes est illégal.» Les grévistes disent que la justification avancée par les responsables est le manque d'encadrement et de places pédagogiques. Selon eux, seuls 340 étudiants ont été retenus, soit 45 par spécialité, alors que l'année dernière il y avait 500 mastérants, et il ne faut pas oublier de mentionner que la faculté de science politique à été transférée à l'université Constantine 3. Par ailleurs, ces universitaires nous apprennent qu'il y a 9 nouvelles spécialités des lois privées et lois générales, en sus de 25 nouveaux enseignants récemment recrutés. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapproché du doyen de la faculté de droit, Mohamed Zaâmouche. Selon lui, «le classement et le nombre d'étudiants choisis se font par une commission de formation pédagogique composée d'un chef de filière, d'un chef de spécialité et d'un vice doyen».