Les étudiants du département des Sciences juridiques de l'université colonel Akli Mohand Oulhadj de Bouira, sont en grève depuis deux semaines, c'est-à-dire, à partir du 9 janvier dernier, date à laquelle ils ont débrayé. Selon les étudiants grévistes, les revendications se rapportent à l'ouverture de nouvelles spécialités, au minimum 12, concernant le cycle du Master, à la possibilité d'accès au Master pour tous les étudiants au parcours satisfaisant, que cela soit à travers le système LMD, avec la mention L3, ou le système classique relatif à l'obtention de la licence après 4 années d'études. Les étudiants demandent également l'ouverture de la filière des Sciences politiques, l'organisation des concours pour l'accès au Magister, au profit des étudiants de l'université de Bouira. Ainsi, ils pourront poursuivre leur cursus universitaire dans leur université d'origine, sans avoir à postuler pour une autre université. L'ouverture de postes pédagogiques pour le Capa, exigé pour entamer la carrière d'avocat, parce que depuis longtemps la formation était dispensée à l'université de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les représentants des étudiants grévistes ont eu, entre temps, à prendre attache avec les responsables de la faculté. Les étudiants ont fait connaître que ces derniers ont admis le bien-fondé de leurs revendications, néanmoins, ils leur ont fait savoir que pour les satisfaire toutes, et dans un délai réduit, relève tout bonnement de l'impossible, et qu'il est question de traiter les revendications par ordre de priorité, c'est-à-dire, de manière pragmatique et réfléchie. Pour le moment, les étudiants de la faculté de droit campent sur leur position, celle de maintenir leur grève qui va franchir sa troisième semaine.