L'OM Ruisseau traverse une grave crise. Le club ne sait plus sur quel pied danser à cause d'une gestion désastreuse d'un président (Ali Farah), confronté à de sérieux problème de santé, incapable de mener à bien ses prérogatives. Les Noir et Blanc « croupissent », du coup, dans les affres de l'interrégions (Centre). Les résultats sont loin d'être rassurants. Le club cher à feu Sadek Attia enchaîne les contre-performances, d'où sa peu glorieuse septième place au classement général. S'y ajoute le mouvement de débrayage enclenché depuis dimanche par les joueurs. Ces derniers refusent de s'entraîner et menacent de boycotter la compétition en guise de protestation contre le non-paiement de leurs primes de matches. Une situation le moins que l'on puisse dire désastreuse pour un club ayant enfanté et formé des joueurs talentueux. Le vice-président, Makhlouf Ouali, tire la sonnette d'alarme : « Une grave crise secoue le club. Elle risque de s'aggraver et mener tout simplement à sa dissolution si nous n'agissons pas. Et vite. » Notre interlocuteur lance ainsi un appel à « tous les amoureux de l'OMR et aux membres de l'assemblée générale de réagir pour sortir le club de cette tornade. L'heure est grave, nous ne pouvons rester insensibles ». Les membres de l'AG s'activent présentement à convoquer une AGEX afin de débattre des voies et moyens d'une (salutaire) sortie de crise. Le départ du président Farah devient visiblement inévitable surtout que celui-ci est dans l'incapacité de mener à mieux sa mission. « Le président est en France pour des soins depuis presque deux mois. Il ne peut pas continuer sa mission. Entre-temps, le club coule tel un bateau en plein océan. Je le refuse. Je me bats pour faire bouger les choses. Il y a des amoureux du club qui veulent y intervenir pour sauver l'OMR », déclare, désabusé, le vice-président non sans s'interroger sur la non-réaction de la DJS d'Alger qui, selon lui, n'a pas donné suite au retrait de confiance signé par 120 membres de l'assemblée et déposé depuis septembre 2008. Olympiens, remuez-vous, l'OMR est en danger !