Un déficit moins important induit par une hausse d'environ 3% des recettes budgétaires recouvrées et une baisse de près de 15% des dépenses budgétaires effectives. Quoi qu'il en soit, la hausse des recettes budgétaires recouvrées est induite par une légère hausse de la fiscalité pétrolière versée au budget de l'Etat, mais aussi et surtout par l'augmentation des recouvrements fiscaux ordinaires. Ces derniers sont d'ailleurs alimentés par des recouvrements plus importants en ce qui concerne l'IRG hors salaires, l'IBS et divers impôts, dont la TVA sur les importations notamment. L'IRG sur salaires continue néanmoins à être le principal poste de recouvrements fiscaux ordinaires : avec près de 446 milliards de dinars recouvrés à fin novembre, cet impôt représente plus de la moitié des contributions directes et 24% des recouvrements fiscaux ordinaires. On notera également une baisse sensible des recouvrements globaux de la fiscalité pétrolière, induits par une baisse des prix du baril lequel est passé d'une moyenne de 110,74 dollars en 2012 à 109,08 dollars en 2013, selon les données du ministère de l'Energie et des Mines. Ainsi à fin octobre 2013, les recouvrements de la fiscalité pétrolière ont baissé de 9,5%, ce qui s'est traduit par une plus-value à verser au Fonds de régulation des recettes moins importante, estimée à 1504 milliards de dinars à fin octobre 2013 contre 1930 milliards de dinars une année auparavant.