Sur les 16 267 candidats inscrits dans le cadre de la formule DAIP, 4 401 ont été placés (1 010 en CID, 2 356 en CIP et 1 041 en CFI) pour un contrat d'une année, soit au sein de l'administration locale, soit dans des entreprises locales privées opérant dans les secteurs du bâtiment, du commerce ou des professions libérales. Le service chargé de l'application du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle est submergé par les flots de jeunes qu'il faut contenir, orienter en fonction de leurs références scolaires ou universitaires. Cette agence a pu réaliser une prouesse en octroyant des contrats d'insertion professionnelle au profit de jeunes ayant un profil d'enseignement moyen. Les moins chanceux sont les personnes ayant dépassé l'âge de 35 ans qui, bien qu'exclues de cette formule d'insertion, frappent à toutes les portes dans l'espoir d'être repêchées mais peine perdue pour ces milliers d'adultes souvent chefs de famille. Difficile pour une wilaya qui ne compte que quelques organismes publics d'absorber toutes ces têtes fraîchement sorties des instituts spécialisés. Pour l'heure, l'ANEM a réussi l'exploit d'offrir, dans la transparence la plus totale, 142 postes d'emplois permanents et 701 dans le cadre du placement classique, sur les 8 625 demandes enregistrées sur la liste des demandeurs d'emplois dont 6 732 jeunes et 1 893 filles. C'est dire qu'il existe une très forte pression sur le marché de l'offre réduit à sa plus simple expression, plus particulièrement dans les daïras du Sud de la wilaya où de jeunes universitaires ont trouvé leur salut dans l'élevage ovin, dans la commune rurale de Sidi Tiffour.