Les questions des journalistes ont porté surtout sur l'état des lieux du cyclisme en Afrique. L'orateur a qualifié d'emblée que sa venue en Algérie intervient sur invitation de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) et pour prendre des nouvelles du cyclisme en Algérie. Il dira à ce propos : «Le Grand Tour d'Algérie de cyclisme (GTAC 2014, ndlr) est devenu une tradition que je ne peux qu'encourager, et avec le temps, il finira par s'imposer à l'échelle internationale. Pourvu que les fédérations aient un bon rapport des officiels sur son déroulement.» Quant à la question des huit places accordées pour le continent africain aux Jeux olympiques, Cooksen n'hésitera pas à lancer : «Je sais que ce quota devra être discuté sérieusement pour plus de places aux pays africains. Idem pour le vote à l' assemblée générale de l'UCI, où je suis pour le principe ‘‘une fédération une voix''. Je ne suis pas contre, mais il ne faudra pas brusquer les choses. Cela fait à peine 6 mois que je suis président de cette instance.» Le président de l'UCI se prononcera sur d'autres questions plus pertinentes, notamment cette problématique du dopage. «Notre objectif est de bannir les tricheurs. D'ailleurs notre mission majeure est de rendre la discipline propre.» Et d'ajouter : «Nous barrerons le chemin à tous ces tricheurs, car même les sponsors exigent une propreté au sein de la compétition. Le cas Lance Armstrong ne se répétera jamais, car les sanctions seront encore plus dures.»Le conférencier conclura son intervention en reconnaissant «l'existence d'une jeune et nouvelle équipe en Algérie et le travail remarquable du président de la fédération, qui nous oblige à l'encourager vivement».