Insécurité, chaînes interminables aux restaurants, malaise, froid…sont, entre autres, les mots qui reviennent dans les discussions des étudiants résidant au niveau des deux cités universitaires de Oued Aïssi. En effet, la vie de l'étudiant au sein de ces résidences est devenue difficile. « Le strict minimum n'est pas assuré », déplorent des résidents. Le problème de l'insécurité y demeure toujours sans issue. Dernièrement, un étudiant raconte qu'il a échappé à la mort à quelques pas des lieux. Il s'est retrouvé, dit-il, face à un groupe d'individus munis de couteaux. A l'intérieur de ces résidences, des salles d'eau repoussantes et la majorité des douches sont inopérantes. Des morceaux de pain traînent ici et là, dans les couloirs surtout. Le dîner est souvent servi dans une atmosphère de haute tension. Les résidents sont contraints de passer plus de deux heures à faire la queue pour manger. De ce fait, certains parmi eux, (les anciens étudiants notamment), se contentent de prendre uniquement le plat de résistance. D'autres préfèrent plutôt empoigner des morceaux de pain et quittent les salles de restauration. De plus, en cette période hivernale, les chauffages des chambres ne sont pas encore opérationnels. Une réunion regroupant des résidents s'est tenue au début de la semaine écoulée. Dans leur compte-rendu, les étudiants ont mis l'accent sur les longues chaînes dans les restaurants des cités et demandent la réouverture de la deuxième salle du nouveau restaurant qui, cette année, demeure fermée. Ils réclament également l'aménagement de l'extérieur de la résidence Rehahlia (ancienne cité), l'amélioration de l'éclairage extérieur ainsi que l'achèvement du deuxième tronçon de la clôture qui devrait, selon eux, améliorer la situation sécuritaire dans la cité.