Ladite station dispose d'une capacité de traitement de 4 millions de m3 annuellement. Une quantité qui peut constituer une alternative à l'eau conventionnelle dans l'irrigation des terres agricoles, notamment en été. Cette ressource peut également combler le déficit que connaît la région en eau d'irrigation à cause du manque de retenues collinaires et la mauvaise exploitation des barrages de la wilaya. Cependant, on a appris que seulement 2 agriculteurs de Corso utilisent une infime quantité (5%) de l'eau épurée dans l'arrosage de leurs vergers. Les autres agriculteurs recourent aux eaux conventionnelles. Un responsable de la direction de l'hydraulique explique que «l'objectif des stations d'épuration est de mobiliser une ressource supplémentaire en eau et protéger l'environnement». Selon lui, «il n'a y a que l'office national de l'assainissement (ONA) qui fait le nettoyage des stations d'épuration. Et nous ne sommes pas parvenus à un stade où on peut vendre de l'eau épurée». Notre interlocuteur souligne que la wilaya de Boumerdès connaît de grands retards dans le domaine du traitement des eaux. En plus de celle de Foes, la wilaya compte deux autres stations d'épuration, une à Thénia et l'autre à Zemmouri.