Fidèle aux traditions instaurées depuis les premières éditions organisées invariablement au niveau du campus central de l'université Mentouri de Constantine, les VIIe journées internationales de chimie n'ont pas manqué à leurs promesses, c'est le moins que l'on puisse dire. Abritée les 7, 8 et 9 décembre 2009 à l'auditorium Mohamed-Seddik Benyahia, cette rencontre de grande envergure s'est distinguée par la présentation d'un ambitieux programme articulé autour de 11 conférences plénières, 154 communications orales et 86 exposés par voie de posters. Rien que ça ! C'est dire l'ampleur de ces journées animées par un panel impressionnant de scientifiques du monde de la chimie, réunis autour du Pr. Tahar Sehili (pilote de cet évènement) pour plancher sur une thématique à large spectre englobant différents aspects de la chimie, en particulier celui de la chimie de l'environnement. En ces jours marqués par la tenue du sommet de Copenhague, où seront en débat des enjeux majeurs pour la protection de la planète bleue, l'attention devrait naturellement focaliser sur la problématique de la chimie de l'environnement. S'adressant essentiellement aux scientifiques initiés aux choses de la chimie, les communications inscrites au menu de cette thématique tentent une approche très pointue sur une série de sujets dont « la pollution marine au niveau du littoral oranais », « le fer dans l'environnement, impacts photochimique et biologique », « contribution à la régénération des huiles usagés » ou encore « l'évaluation de la pollution du sol, suite à la fermeture de l'usine d'extraction de mercure de Azzaba ».