Un séminaire sur la certification électronique, initié par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), a débuté mardi à Alger en présence d'experts nationaux et étrangers. Cette rencontre, organisée en partenariat avec l'Union internationale des télécommunications (UIT), notamment son Bureau régional pour les Etats arabes, "s'inscrit dans un cadre d'étude et de prospective pour l'introduction et le déploiement prochains de la certification électronique en Algérie", a-t-on indiqué auprès de l'ARPT. Ce séminaire sera l'occasion d'échanges et de débats pour une "meilleure" appréhension et compréhension des aspects techniques, sécuritaires et juridiques de la certification électronique, des développements technologiques y afférents et de son utilisation dans le cadre des différentes applications : e-gouvernement, e-commerce, e-finance, e-banking, a-t-on expliqué. L'ARPT a précisé que le décret exécutif 07-162 du 30 mai 2007 a réglementé l'activité de certification électronique en la rangeant sous le régime de l'autorisation prévu par l'article 39 de la loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications. L'article 3 du décret exécutif 07-162 stipule que "l'établissement et l'exploitation des services de certification électronique sont subordonnés à l'octroi d'une autorisation délivrée par l'ARPT", a-t-on relevé. L'ARPT a rappelé que plusieurs projets liés à la certification électronique sont, présentement, en cours de réalisation en Algérie. Il s'agit notamment du projet de passeport biométrique dévolu au ministère de l'Intérieur, celui de la compensation bancaire, les cartes de paiement d'Algérie Poste, de la carte Chifa et la télé TVA. Sur le plan législatif, la signature électronique a été introduite pour la première fois par le législateur algérien en 2005 (loi 05-10 du 20 juin 2005) par laquelle l'écrit électronique a été reconnu comme étant un moyen de preuve.