C'est aujourd'hui à Doha, capitale du Qatar, que le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) tiendra sa neuvième session. Cette réunion devrait aboutir à l'élection du secrétaire général du Forum, un poste créé pour coordonner les activités de l'organisation. C'est lors de la réunion de Moscou, au mois de décembre 2008, que les pays producteurs et exportateurs de gaz, réunis depuis l'année 2001 au sein du Forum, ont décidé de créer des structures permanentes, notamment le poste de secrétaire général. Plusieurs pays ont présenté des candidatures pour le poste de secrétaire général : la Russie, Trinidad et Tobago, le Nigeria et l'Iran. Lors de cette réunion, la Russie doit présenter une étude sur le marché international du gaz, étude qui sera débattue. L'Algérie devrait réitérer sa demande d'un débat sur le prix du gaz à la faveur de la baisse des prix qu'a connue cette énergie avec la révision à la hausse des réserves américaines. Un aspect qui a influé sur les prix du gaz sur le marché spot. En développant une nouvelle technologie pour le gaz non conventionnel, les Américains ont révolutionné les méthodes d'extraction et revu à la hausse leurs réserves de gaz grâce à des « réserves qui n'existaient pas ». Ce qui leur permettra de devenir autosuffisants et d'éviter les importations. Le principe étant de trouver une formule qui ne pénalise pas les producteurs de gaz avec des « prix adéquats » et qui permettra de favoriser les investissements dans l'industrie gazière, des investissements à même de répondre à la demande qui devient de plus en plus importante dans le monde. Le gaz est considéré comme l'énergie du XXIe siècle et l'Association algérienne de l'industrie du gaz (AIG) va consacrer son prochain symposium à ce sujet, au mois de mars 2010, soit à la veille de la prochaine conférence du FPEG, qui se tiendra à Oran au mois d'avril 2010. Pour l'AIG, « le gaz naturel est considéré, à juste titre, comme l'énergie du XXIe siècle en mesure de constituer une alternative au pétrole et qui permettra à l'humanité d'envisager un atterrissage en douceur à la fin de ce siècle vers les énergies renouvelables ». Les pays exportateurs de gaz avaient approuvé, à Moscou, la charte du Forum et choisi Doha, au Qatar, comme siège. D'une organisation informelle, le FPEG est devenu une organisation officielle. La charte prévoit la création d'un bureau exécutif et d'un secrétariat à Doha, et l'élection d'un secrétaire général du Forum. Actuellement le FPEG regroupe l'Algérie, la Bolivie, Brunei, l'Egypte, l'Indonésie, l'Iran, la Libye, la Malaisie, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats arabes unis, le Venezuela et la Guinée équatoriale. Le Kazakhstan et la Norvège ont choisi d'être membres observateurs du Forum.