L'objectif de manifestation est, d'une part, de reconstituer et transmettre la mémoire matérielle de la ville, et, d'autre part, permettre l'échange avec chacun des habitants de la mémoire de cette ville. La rencontre vise aussi à sensibiliser les autorités locales et les citoyens sur la nécessité de sauvegarder le patrimoine architectural de l'ex Fort National, actuellement en péril, en pensant notamment à la revalorisation des sites historiques de ce centre urbain. La conférencière a présenté un plan d'archives de la ville coloniale de l'ex Fort national. Elle a évoqué la situation des édifices historiques, à l'exemple de la «Porte d'Alger», de la «Porte du Djurdjura», des «Deux Fortins d'Imainsserane et d'Aboudid», des «Bâtiments du centre civil historique», tel que l'hôtel de ville, l'église, la poste, l'école élémentaire, le cercle militaire, les 3 hôtels de Fort national et les 96 logements «Djumbo». De l'évolution de cette ville fortifiée à l'agglomération urbaine actuelle, elle dira que les démolitions entreprises au centre historique de la ville suite à l'érection de nouvelles constructions, ont modifié sa physionomie (contraste entre les anciennes et les nouvelles constructions). Lynda Ouar énumère le bilan de la dégradation de ce patrimoine architectural datant de l'époque coloniale. L'oratrice a présenté des pistes de réflexion quant à l'idée de préserver ce patrimoine.