A cet endroit, la progression des travaux a été longtemps retardée par des lenteurs dans la réalisation d'une partie d'un pont qui traverse l'oued El Hamiz. A partir de ce pont, le doublement s'est arrêté net, créant ainsi un goulot d'étranglement. Les automobilistes empruntant cette route convergent tous au niveau de ce pont sur trois, quatre, voir cinq files. Aux heures de grande affluence, les files de voitures peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres. Les voitures venant en sens inverse sont obligées de rouler au pas devant un ralentisseur, puis passé cet obstacle, il ne leur reste qu'une étroite voie pour continuer leur chemin, car les voitures venant de l'autre sens occupent toute la chaussée. «Cet endroit est devenu un calvaire pour les automobilistes. Rares sont les moments où la circulation y est fluide», déplore un automobiliste. «La cause principale de cette importante congestion ce sont les travaux de doublement de la chaussée qui sont à l'arrêt. A partir du pont, la chaussée se rétrécit, formant un goulot d'étranglement», poursuit-il. En dépassant le pont, les automobilistes sont également confrontés à des embouteillages tout le long de cet axe routier. Arrivés au lieudit Quahouet Echergui, la chaussée se retrécit également à cause du passage de la ligne du tramway et des travaux qui sont en cours. Certains automobilistes, notamment ceux qui se rendent à Dergana, avaient la possibilité d'éviter ce passage à grande circulation en empruntant une déviation, mais qui est actuellement fermée pour cause de travaux sur la ligne du tramway. La circulation routière dans toute cette zone de l'est de la capitale est très dense. Les habitants qui travaillent en ville passent des heures entières dans les embouteillages. L'ouverture de la ligne du tramway n'a pas été d'un grand secours, puisque ce dernier met plus d'une heure et demie pour arriver au terminus, au Ruisseau. Pour les habitants de la région qui travaillent à Bab Ezzouar, Sorécal, Bordj El Kiffan ou à Cinq Maisons, ce moyen de transport leur convient parfaitement, mais pour ceux qui doivent se rendre à Alger, il est préférable de prendre le bus.