Il signale que plusieurs thèmes concernant la cardiologie, une spécialité qui évolue très vite, seront débattus durant ces deux journées. Ce qui permettra à nos collègues praticiens, signale-t-il, de mettre à jour leurs connaissances sur des thèmes importants de santé publique et des problèmes auxquels sont confrontés les cardiologues algériens et autres praticiens, tels que l'hypertension artérielle, les troubles du rythme cardiaque, la prévention cardio-vasculaire, la chirurgie cardiaque et la pathologie vasculaire. Pour le Dr Moualek, il est aujourd'hui impératif de mettre en place des recommandations, voire un consensus national spécifique à la population algérienne dans la prise en charge de l'HTA, qui est un des facteurs majeurs d'événements cardio-vasculaires. Les troubles du rythme, qui représentent souvent une complication des maladies coronariennes et de la pathologie vasculaire sont aussi des thèmes d'actualité auxquels un intérêt particulier est porté par les congressistes. Par ailleurs, des ateliers sur la pratique de l'échodoppler cardiaque et l'échovasculaire seront animés par des spécialistes en rythmologie venus de France, à l'image du chef de service de cardiologie à l'hôpital de Lille, Pr Salem Kacet, qui fera le point sur les nouveaux anticoagulants oraux. Ces ateliers permettront aux cardiologues d'acquérir des techniques d'exploration du cœur et des vaisseaux. «C'est surtout pour améliorer le diagnostic, la prise en charge et le suivi des patients atteints d'HTA par la MAPA», a-t-il indiqué. Plusieurs communications ont été présentées, notamment sur les facteurs de risques cardio-vasculaires, tels que le diabète, une maladie qui double le risque de développer des maladies vasculaires, selon le Pr Malek, médecin interniste à l'hôpital de Sétif.