Après avoir dirigé, deux années durant, l'APW, Kadda Benaouda, mouhafedh FLN, ex-député, membre influent de l'ONEC et directeur de banque à la retraite, semble l'un des sérieux candidats au poste de sénateur. Avez-vous des appréhensions concernant les élections du 27 décembre prochain ? Non. Je dirai que les jeux ne sont jamais faits d'avance, toutefois, au vu de notre action sur le terrain dans l'intérêt général et des rapports amicaux et sincères que j'entretiens avec l'ensemble des élus, toutes tendances politiques confondues, je pense avoir ma chance d'arriver à bon port. Deux années à la tête de l'APW, quels enseignements tirez-vous ? La démarche adoptée par les responsables cadrait avec les objectifs fixés par le président de la République et voulue par la majorité des citoyens et bien sûr par les élus. Cela s'est concrétisé par une répartition équitable des ressources de l'Etat à travers les 42 communes, une priorité à la satisfaction des besoins vitaux et immédiats des citoyens, notamment concernant l'AEP, l'assainissement, l'électricité, le gaz, les routes et les équipements dont ceux liés en priorité à l'éducation et à la santé. Cela a été rendu possible aussi, grâce à l'association des élus locaux et nationaux, les associations sociales et professionnelles représentatives dans tout ce qui touche le développement de la wilaya. D'autres actions méritent d'être citées puisque tout aussi bien l'agriculture que le logement ont été des dossiers suivis avec attention et la nécessité d'une plus grande transparence, une préoccupation majeure. Tout ce que j'avance est vérifiable et, bien que beaucoup reste à faire, des perspectives s'annoncent heureuses avec les jalons d'une reprise annoncée avec la réalisation d'une raffinerie de pétrole. Et concernant la vie politique, ne pensez-vous pas que l'activité a été réduite à sa plus simple expression ? La vie politique évolue positivement au sortir d'une crise passée. Il y a aujourd'hui une réelle stabilité dans les structures, et le fonctionnement reste normal et empreint de responsabilité. L'activité politique, comme prescrite par la Constitution, implique une grande participation des jeunes mais aussi de la femme. Le FLN s'y emploie. Un regret à la veille d'un départ qu'on dit imminent ? Aucun, parce que cette responsabilité m'a permis de connaître beaucoup d'hommes et de femmes dévoués pour la cause de leur pays.