Les regards de la classe politique sont actuellement braqués sur ce qui va se produire le 28 décembre prochain, à l'occasion de la tenue des élections pour le renouvellement partiel du Sénat. A l'approche du jour J, l'événement monopolise les débats politiques, le jeu se resserre de plus en plus et les partis mastodontes, à savoir le FLN et le RND passent à une vitesse supérieure dans la mobilisation des troupes et la convoitise des voix. En effet, l'entrée en lice, tout dernièrement du candidat d'El lslah et de trois autres indépendants augmente le nombre des prétendants au Sénat à sept candidats. Ces derniers auront à disputer un seul et unique siège qui revient de droit à la wilaya de Bouira. Les partis ayant exprimé leur participation aux joutes des sénatoriales sont le FLN, le RND, le FNA et El Islah alors que leurs candidats respectifs sont; Bouguerra Abdelkader (ex-mouhafedh et vice- président de l'APW), Chaâb Maâmar (maire de Dirah), Grino Bentaha (maire de la localité de Tagdit) et Rezig Lakhdar (président de l'APW de Bouira et inspecteur de l'éducation). Les trois autres indépendants sont Mesrane Rabah (administrateur et membre de l'APC de M'chedellah), Chiad Hamid (ex-maire de M'chedellah et actuellement membre de la même Assemblée) et Hacène Amirouche (élu à l'Assemblée communale d'Ath Mansour). Néanmoins, cette nouvelle donne qui remet le nombre de candidats à sept, alors qu'ils étaient trois, il y a quelques jours seulement, risque de tout remettre en cause, notamment, en ce qui concerne les paramètres à privilégier pour le choix du candidat. Ceci dit, interrogées par nos soins, certaines personnes, très au fait de ce qui se trame dans les coulisses de la classe politique, ne vont pas par trente-six chemins et affirment sans ambages que le vote du 28 décembre prochain, se jouera entre les deux candidats du FLN et du RND. Les pronostics penchent beaucoup plus pour le candidat du plus vieux parti du pays, du fait qu'il a occupé des postes politiques, l'ayant propulsé au-devant de la scène. Après avoir été mouhafedh, le joker du FLN a rejoint ensuite l'Assemblée populaire de la wilaya pour occuper le poste de vice-président de l'APW. Et sa présence au sein de cette instance lui a certainement permis de se rendre aux quatre coins de la wilaya, pour y connaître des élus et tisser des relations. Les deux poulains des partis majoritaires seront toutefois talonnés par le candidat du FNA; car soulignent d'autres personnes interrogées, le parti de Moussa Touati n'a pas dormi sur ses deux oreilles et a beaucoup fait dans la proximité depuis le début de la campagne des sénatoriales. Pour leur part, et sans le moindre risque de se tromper, les indépendants, qui se sont portés candidats, comptent, énormément, sur la défection, qui peut se produire au sein des partis les plus en vue, en l'occurrence le FLN et le RND qui comptabilisent à eux deux, plus de la moitié de la liste des votants. En somme, entre les déclarations des uns et les ambitions des autres, il n'y a que la loi de l'urne qui tranchera le moment venu.