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Est-ce une priorité ?
Publié dans El Watan le 09 - 07 - 2014

Il s'agit donc d'un gaz naturel enfoui à très haute profondeur (dans la fourchette de 1500 à 3000 m), dans des roches compactes et imperméables, contrairement au gaz naturel. Les experts estiment qu'en Algérie, les réserves de ce gaz pourraient satisfaire plus d'un siècle de la consommation actuelle en gaz naturel. Il est piégé dans des roches très compactes et imperméables, qui nécessitent des techniques bien particulières pour son exploitation La partie horizontale du forage débute, donc, entre 1500 et 3000 m de profondeur au bas d'un puits vertical sur une longueur comprise entre mille et deux mille mètres. Ce sont les micro fractures créées par la technique dite de fracturation hydraulique qui ouvrent la roche mère latéralement et vont permettre au gaz d'être drainé vers le puits horizontal.
La fracturation hydraulique nécessite d'injecter dans le puits, à très haute pression (environ 300 bars), un mélange d'eau, de sable et d'additifs : l'eau sous pression (soit l'équivalent de 20 000 m3 d'eau consommés par un seul puits) ouvre des fissures par lesquelles le gaz pourra s'écouler, le sable, en s'infiltrant dans ces fissures, empêche qu'elles ne se referment ultérieurement, les additifs sont essentiellement des substances bactéricides pour empêcher la contamination du réservoir par des bactéries provenant de la surface des composés viscosifiants servant à maintenir le sable en suspension dans l'eau puis à le maintenir dans les fissures (composés dits tensioactifs) et des réducteurs de friction.
Pollution
Le problème qui se pose, selon les experts, est que les produits chimiques injectés pour fracturer la roche, combinés avec le sable, peuvent infecter les nappes phréatiques, l'eau devenant impropre à la consommation avec des risques de maladies. Cependant, la pollution des nappes phréatiques, régulièrement pointée du doigt par les opposants au gaz de schiste, ne serait pas due à la fracturation hydraulique pour certains experts, mais à des défauts de cimentation des puits ou des déversements en surface. En Algérie, les firmes étrangères multinationales qui seront chargées de l'exploitation du gaz de schiste, seront essentiellement tentées par le profit maximum et ne prendront pas en considération les impacts négatifs sur l'environnement.
La mise en place d'une convention de partenariat avec ces firmes doit, donc, inclure des clauses restrictives avec pénalités en cas de non respect de l'environnement, en plus d'une garantie de formation professionnalisante de techniciens dans le domaine. Par ailleurs et sur le plan réserves en gaz de schiste, les estimations préliminaires prévoient un bon niveau de ces réserves récupérables vis-à-vis du gaz conventionnel, gisements qui sont situés essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et Tindouf…
Réserves
En outre, c'est la même démarche qu'on retrouve dans le programme des énergies renouvelables qui prévoit une production d'électricité à partir du gaz naturel et du solaire, à l'exemple de la station hybride de Hassi Rmel, de sorte à économiser des volumes significatifs de gaz naturel. En terme de consommation, l'Algérie est à une moyenne de 40 millions de tonnes équivalent pétrole (1 TEP = 11 630 kWh) et, avec un taux de croissance annuel de l'ordre de 20%.
L'Algérie risque de devenir un terrain d'essai pour les compagnies étrangères qui vont expérimenter au sud du pays. A cet effet, le coût des ces opérations, qui est encore mal connu, demande d'importants financements indépendamment des rentrées économiques et des conséquences environnementales qui ne sont pas à négliger. Ce gaz, dont la rentabilité n'est pas encore appréciable à travers le monde, doit faire partie du mix énergétique. Pas de solution miracle car les techniques d'extraction sont en évolution, leur développement demande encore du temps pour atteindre la maturité et le respect de la protection de l'environnement.
D'après certains experts, il faut d'abord avancer dans les études d'évaluation avant de passer à l'étape de l'exploration avec forages pour pouvoir donner des estimations chiffrées sur la rentabilité de l'exploitation, en tenant compte de la forte consommation d'eau pour les forages, source de pollution pouvant s'infiltrer dans la nappe phréatique évaluée à
45 000 milliards de m3, source de vie de presque toutes les oasis du sud.
Transition énergétique
Des experts parlent de la nécessité d'une transition énergétique qui permettra d'assurer le développement durable pour les générations futures. Le gaz de schiste, qui devrait en faire partie, pourra être exploité par les générations futures si les techniques seront maîtrisées et deviendront respectueuses de l'environnement. Dans l'immédiat, il faut apprendre la sobriété et le non gaspillage et essayer d'aller vers les énergies alternatives ou renouvelables, énergies propres et gratuites. Il faut mettre en place une stratégie énergétique qui devrait faire l'objet d'un débat national de sensibilisation au développement durable.


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