Au début, c'est-à-dire le 20 juillet 2014, ils étaient six personnes dont quatre élus qui ont fait l'objet d'un placement sous contrôle judiciaire. Quinze jours après, la chambre d'accusation de la Cour de Mascara, dans son arrêt rendu le lundi 4 août 2014, a ordonnée la mise sous contrôle judiciaire de onze personnes. Les présumés impliqués dans cette affaire qui a secoué le siège de la mairie de Mohammadia, à 43 km de Mascara, sont poursuivi pour les chefs d'inculpation de détournement de deniers publics, complicité dans le détournement de deniers publics et non-dénonciation. Deux élus de l'Assemblée populaire communale (APC), des cadres et autres fonctionnaires de la mairie de Mohammadia, un chauffeur de transport public et un élus de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Mascara sont parmi les présumés mise en cause. Selon une source locale, les deux élus de l'APC sont le premier vice-président, d'obédience FLN, qui assure l'intérim du maire et le président de la commission des finances qui a rejoint le parti de Amar Saïdani après sa démission du parti de Amara Benyounes. Quant à l'élu de l'APW, il fait également parti de la formation politique du FLN après avoir démissionné du MPA. Les élus présumés impliqués insistent à rejeter l'idée de détournement. Ils déclarent qu'ils ont «procédé au stockage des produits alimentaires destinés aux familles nécessiteuses dans un garage d'un particulier pour éviter toute tentation».