Cette initiative a permis aux résidents en quatrième année d'étude de spécialité des différents services hospitalo-universitaires d'Alger et de Tizi Ouzou d'apprendre à disséquer et opérer une oreille prélevée sur cadavre. Cet enseignement pratique a duré deux jours, plus précisément 16 heures. Les jeunes résidents se sont appliqués à réaliser les différentes interventions chirurgicales qu'ils ont appris d'une façon théorique pendant leur cursus de 4 années. Pour rappel le comité pédagogique régional d'ORL et Cervico faciale a eu cette initiative de faire de la dissection sur cadavre dans un laboratoire étranger pour la deuxième année consécutive. Cette formation pratique qui ne se fait plus dans nos universités algériennes par absence de cadavre est indispensable dans la mesure où elle conditionne la formation. Grâce à un montage judicieux de la part des organisateurs ayant fait appel à des sponsors, les dix résidents et les instructeurs ont été pris en charge en totalité durant tout leur séjour. Il y a 35 ans, les jeunes spécialistes que nous étions se déplaçaient individuellement dans les divers laboratoires de dissection de l'hexagone. Actuellement, c'est en groupe organisé que les cours ont eu lieu dans un laboratoire étranger après une gymnastique cérébrale a l'initiative des responsables pédagogiques Serait-il possible d'institutionnaliser ces cours par le ministère de l'enseignement supérieur à l'ensemble des résidents ? Le budget de recherche ou un chapitre spécial peut couvrir les frais de cette formation. A Quand une loi permettant la réouverture des laboratoires de dissection et l'apprentissage pratique sur cadavre et non sur le vivant ?