Avant-hier au stade des Frères Nouali de Maghnia, les gars de la Mekerra n'ont poussé le cri de soulagement qu'à la 118', lorsque la balle de Tahar (maghnaoui de surcroît) a heurté un défenseur avant de tromper l'excellent Bouhamidi. Pourtant, les Frontaliers auraient pu terminer la partie dans les 90 minutes si, tour à tour, Mebarki, face aux filets, avait temporisé pour on ne sait quelle machiavélique idée, Tahar (le frère du goléador de l'Usmba) a échoué bêtement devant le gardien Smahi battu et Taleb, face toujours à la cage vide des visiteurs, a mis la balle dans les bras de Smahi, et Moussaoui, d'un tir puissant, a obligé ce même keeper à dégager difficilement. A l'opposé, les poulains de Benchadli n'ont pas démérité, puisqu'ils ont failli tromper la vigilance de l'arrière-garde maghnaouie à deux reprises, alors qu'on jouait le dernier quart d'heure des prolongations. Quant à Maghnia dont l'accession en Division Deux est l'objectif – cela mérite d'être souligné – une anarchie semble s'être installée au sein des joueurs optant pour l'égoïsme dans le jeu et l'indiscipline tactique. Des joueurs insultés en fin de match par des supporters s'étant sentis floués. D'ailleurs, dans le stade, on a remarqué l'absence de pratiquement tous les membres du bureau (Mebarek, Meliani…) et la présence ostensible de membres de l'APC. Que se passe-t-il à l'IRBM ?