– Vous venez d'annoncer que le club est en crise à cause des caisses vides. Qu'en est-il au juste ? Effectivement, la situation est au rouge. A Blida, trois personnes seulement aident le club financièrement. Ces trois personnes sont le président du club, Douidene, et les deux industriels Ezzraimi (PDG du groupe SIM) et Maatseki (PDG de Sosemie). Nous avons collecté une somme que nous avons versée dans la caisse du club pour débuter la saison, sans oublier que l'USMB a démarré très en retard. En juillet, la société Trèfle nous a donné une somme pour continuer à travailler. Nous avons payé les joueurs et remboursé quelques dettes, mais on reste loin du compte car l'argent de la wilaya et de l'APC est bloqué au niveau du contrôle financier. – Pour quelle raison ? Le motif invoqué par la direction du contrôle financier c'est qu'il n'y aurait pas de titulaire d'application pour exécuter cette action. C'est la seule explication qu'ils nous ont donnée. – L'équipe carbure bien et le public réclame l'accession. Comment pourrez-vous terminer la saison dans ces conditions ? C'est très difficile. Nous sommes en train de financer l'équipe à titre privé, de nos poches, et nous serons patients parce que nous subissons une pression immense. Nous souhaitons que les industriels de Blida nous fournissent l'aide nécessaire. Il faut rappeler que l'USMB appartient à tout le public de Blida. Il n'appartient ni à moi ni à personne ; c'est un grand club qui ne doit pas mourir. – L'ancienne direction a cédé sa place pour les même problèmes et à votre prise de fonction, vous avez eu des promesses d'aide… Il y a eu des promesses avant que je sois nommé à la présidence de l'USMB. Malheureusement, rares sont ceux qui ont tenu leur promesse. Actuellement je suis en train de dépenser mon propre argent par amour du club. Il y a eu l'engagement des industriels, malheureusement Jusqu'à présent, il n'y a eu que des promesses. – Que comptez-vous faire dans ces conditions ? Je tente de résister contre vents et marées. Nous sommes patients, mais je risque de démissionner au cas où la situation n'évolue pas.