L'opérateur de téléphonie mobile Nedjma a inauguré hier à Chéraga (Alger) son institut de formation avancée qui dispensera chaque année plus de 70 000 heures de cours aux employés de Nedjma dans les domaines des télécommunications, du management et du commercial, en présence de René Patoine, directeur général de Wataniya Télécom Algérie (WTA), et Amar Tou, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Nedjma est la seule entreprise du secteur à se doter d'une structure de formation propre à ses besoins avec pour objectif de perfectionner le niveau de son management et d'affiner la qualité des services offerts à sa clientèle. « En créant l'institut, nous voulons nous assurer d'avoir les meilleures compétences, tout en contribuant à la consolidation de la nouvelle économie algérienne », a déclaré le directeur général de l'entreprise. Deux accords de partenariat ont été signés à l'occasion de cette inauguration avec l'Institut des télécommunications d'Oran et l'Institut international de management d'Alger (INSIM) qui dispense des formations avancées en gestion. L'institut compte dix salles de formation, dotées de systèmes de présentation, dont deux équipées du matériel informatique et technique permettant d'offrir des formations en informatique et de recourir au « e-learning ». Il peut accueillir simultanément 100 personnes et, d'ores et déjà, les quelque 130 managers de l'entreprise y ont reçu une formation de pointe en gestion. Les principaux buts de cette initiative sont d'accroître de façon continue la qualité des services offerts par l'entreprise, d'assurer le développement des compétences et de favoriser l'enrichissement professionnel et intellectuel des employés. Les salles ont été baptisées du nom de penseurs et écrivains algériens de renom tels Assia Djebbar, Mouloud Mammeri et Kateb Yacine. Nedjma mise ainsi sur la valorisation des ressources humaines. Il se devait d'intégrer rapidement dans son cœur de métier un certain savoir-faire pour proposer des produits et des services innovants, anticipant ainsi sur l'offre des concurrents. Le secteur des télécommunications en Algérie connaît depuis quelques années des mutations considérables. Il est nécessaire pour les trois opérateurs de s'adapter à un marché en plein essor et fortement concurrentiel. Les besoins en personnel qualifié ont augmenté de manière sensible. La téléphonie mobile possède ses spécificités, et en particulier tout ce qui concerne le développement et la gestion « des technologies sans fil ». L'économie algérienne a ainsi bénéficié de l'activité de la téléphonie mobile : 3300 emplois avaient été créés en 2004 grâce à l'activité des opérateurs mobiles (1900 à Djezzy, 600 à Mobilis et 800 à Nedjma) sans compter les emplois auprès des partenaires directs des opérateurs. Le secteur des télécommunications offre un ensemble de métiers dans des domaines aussi variés que l'informatique, l'ingénierie, le droit, le marketing ou la comptabilité.