La sélection nationale algérienne, conduite par le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, est arrivée à Luanda, la capitale angolaise, jeudi soir (à 21h), soit avec deux heures de retard sur l'horaire prévu. Luanda (Angola). De nos envoyés spéciaux Elle a été accueillie à l'aéroport par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, le dynamique Djahid Zefzaf qui a veillé à la préparation du bon séjour de la délégation, du chargé d'affaires auprès de l'ambassade d'Algérie en Angola, Brahim Bennabi, et un parterre de journalistes algériens et étrangers, dépêchés sur les lieux pour la couverture de la 27e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2010), du 10 au 31 janvier. Peu fatigués malgré le long voyage d'environ neuf heures, effectué depuis Marseille, via Niamey (Niger), les joueurs assurent qu'une bonne ambiance règne au sein du groupe et sont motivés à faire un bon parcours, même s'il s'agit de la première édition pour la plupart d'entre eux. Après avoir rempli les formalités d'entrée, les joueurs, en tenue uniforme (costumes) se sont livrés à cœur joie aux questions des journalistes qui attendaient leur arrivée depuis quatre heures. Ils ont été ensuite acheminés vers leur quartier général, l'Hôtel Continental pour se reposer et s'attaquer à la dernière ligne droite avant le match contre le Malawi lundi. La dernière ligne droite Après un stage de 10 jours au centre de préparation du Castellet (Toulon), la bande à Saâdane s'est attaquée hier à la dernière ligne droite avant le début de la compétition prévu lundi contre le Malawi. Une première séance d'acclimatation et d'adaptation a été effectuée hier à 15h30 au stade Coqueiros, se trouvant à quelques mètres du lieu d'hébergement. Une deuxième séance, selon le sélectionneur national, aura lieu aujourd'hui à la même heure (heure du match) et sera précédée par un point de presse dont le lieu et l'horaire n'ont pas été encore fixés. Rabah Saâdane a encore une fois insisté sur la réussite du stage du Castellet, de la bonne ambiance qui règne au sein du groupe et surtout la détermination des joueurs à honorer les couleurs nationales et à faire le meilleur parcours possible. Un changement de ton qui intervient au lendemain de la réunion l'ayant regroupé avec le président de la FAF, mais le patron des Verts ne changera pas d'option et affirme que le tournoi s'annonce difficile et « qu'on négociera les débats match par match. » C'est le même langage tenu en tout cas par son homologue du Mali, le Nigérian Stéphane Keshi (lire par ailleurs).