Logements sans eau ni électricité Les habitants de la cité des 54 Logements, vivent un calvaire quotidien et ce, depuis deux ans. Les logements attribués dans le cadre social ont été livrés sans eau, ni électricité. Déjà outrés de prendre en charge et à leurs propres frais les délabrements causés par des squatteurs, jusqu'à 80 000 DA, ces habitants, pour ne pas vivre dans le noir, ont procédé, à leurs risques et périls, à des branchements sur le réseau de l'éclairage public et même au piquage sur d'autres habitations. « Je sais bien que ce que nous faisons est illicite, mais on n'a pas le choix », clame avec amertume un habitant de la cité. Même sentiment de colère exprimé par un autre habitant qui nous dira : « C'est vraiment dommage et malheureux qu'en 2005, on nous prive des éléments essentiels d'une vie simple et digne, à savoir l'eau et l'électricité. Notre cité accuse un retard flagrant en matière de commodités ». Pis encore, en dépit des doléances des habitants de la cité auprès des autorités concernées, ces dernières se sont confinées dans un silence assourdissant les laissant ainsi livrés à eux-mêmes. Diktat des chiens errants Des chiens errants ont envahi le chef-lieu de la commune de Beni Douala depuis des semaines, semant ainsi la peur au sein de la population locale, les enfants en particulier. En meutes, ces chiens se promènent en toute quiétude dans les rues de la commune, notamment sur la route principale, sachant que cette dernière est empruntée, surtout par les écoliers. Dans leurs randonnées, les chiens errants font le tour des poubelles de la ville répandant ainsi les ordures dans les rues et sur les trottoirs. En dépit du danger qui guette les citoyens de la localité, les responsables locaux n'ont pas bougé le petit doigt. Un citoyen nous dira : « Les responsables n'ont pas tiré les leçons après le drame qui s'est produit il y a environ deux ans, lorsqu' un adolescent de 16 ans a été mordu par un chien enragé. La victime a succombé à ses blessures une vingtaine de jours après la morsure. » Un évènement terrible qui a, en effet, plongé dans l'émoi toute la région de Beni Douala. Les cris et les appels des citoyens de la commune n'ont pas eu d'écho favorable auprès des autorités locales.