Chahinez, passionnée de sport depuis son jeune âge, vit pleinement sa jeunesse grâce à cet amour qu'elle voue à son hobby. «J'ai toujours été passionnée de sport, j'ai commencé à faire du karaté à l'âge de 4 ans et, au fil des années, j'ai pu remporter la ceinture noire 1ère dan à Annaba lors d'une compétition nationale en 2006 alors que j'avais à peine 16 ans. C'était un exploit pour moi et pour mes proches, surtout en étant une jeune fille». Depuis son enfance, le sport ne l'a plus lâché et a pris le dessus, Chahinez a remporté plusieurs médailles et trophées lors des compétions de karaté et d'aikido. Âgée d'à peine 25 ans, informaticienne à l'annexe paramédicale du CHU d'Oran, Chahinez dont la mère est basketteuse et le père karatéka, a pu acquérir cette passion depuis son enfance et avoir une vie pleine d'épanouissement grâce au sport. Actuellement et depuis quelques temps, la jeune sportive s'est tournée vers le fitness. «En parallèle de mes études à l'université, j'étais coach de fitness dans une salle de sport. Depuis que j'ai commencé à travailler, j'étais obligée d'arrêter mon activité de coach et de faire simplement du fitness. En étant coach, je recevais beaucoup de femmes âgées, et surtout des femmes au foyer, mais il n'y avait pas assez de jeunes filles, ce qui me décevait». Entre son travail d'informaticienne et sa passion du sport, Chahinez a pu allier les deux. «Je demande à l'ensemble de la gent féminine de pratiquer du sport, non seulement pour garder la forme mais aussi pour avoir une bonne hygiène de vie personnelle et professionnelle». Le sport permet à la jeune informaticienne de se déstresser du lourd travail qu'elle fait durant la journée. Toute contente, Chahinez arrive à organiser son emploi du temps un peu encombré depuis qu'elle pratique sa passion à la salle de sport de l'établissement où elle travaille. «Je suis heureuse depuis que la salle a ouvert ses portes, cela me convient au mieux pour la pratique du sport sur place et me permet de me croiser avec d'autres collègues et de briser un peu la routine. Avant que cette salle n'ouvre ses portes, elle pratiquait le fitness loin de son lieu de travail, ce qui la fatiguait, et elle ne pouvait continuer par manque de temps. «Ce qui m'a poussé à changer de salle et de choisir celle de l'hôpital, c'est tout prêt et cela me permet de gagner un peu de temps. En plus de mon amour pour ma passion, le sport m'aide à me détendre et dégager le stress, à garder la forme et avoir une bonne santé. J'aime le sport, je le fais par amour et je ne compte pas m'en passer». Chahinez lance un appel aux femmes pour pratiquer le sport et souhaite développer la pratique sportive féminine.