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Un plan d'investissement global de près de 350 millions de dollars soumis aux pouvoirs publics Smaïl Kouadria. Secrétaire général du syndicat d'entreprise
La direction générale d'ArcelorMittal Annaba a annoncé un plan d'investissement de 200 millions de dollars entre 2010 et 2014 qui ne prévoit pas la réhabilitation de l'unité de cokerie, objet de différends qui vous oppose à votre employeur. Or, Belkacemi Amar, le PDG du groupe Sider évoque l'intégration de ce volet dans un nouveau plan d'investissement. Qu'en est-il au juste ? ArcelorMittal veut engager avec les pouvoirs publics des négociations sur son plan de développement industriel et d'investissement en Algérie dont la durée s'étend sur quatre années (2010-2014). Ces discussions devraient en particulier porter sur les aspects relevant de la compétence des pouvoirs publics. Pouvez-vous nous fournir plus de détails sur ce nouveau plan et les conditions de sa mise en œuvre ? Ce nouveau plan, pour lequel des investissements de l'ordre de près de 350 millions de dollars devrait être consentis, a été soumis aux pouvoirs publics. Il s'articule sur quatre points : la protection de la production sidérurgique nationale dans un marché caractérisé par des importations anarchiques qui ne répondent même pas aux normes, le renforcement des infrastructures de transport, l'élaboration des conditions de départ à la retraite et éventuellement le soutien à l'investissement dont la réhabilitation de l'unité de la cokerie qui emploie 320 salariés. Cette opération, nécessitera 40 millions de dollars, à en croire les estimations des rapports d'expertises du groupe. Qu'en est-il du renforcement des infrastructures de transport ? Il s'agit de la mise sur pied d'une usine d'enrichissement du minerai de fer au sein du complexe d'El Hadjar dont l'approvisionnement est assuré par les sites de Boukhadra et Ouenza (Tébessa). Pour assurer l'acheminement régulier en minerai, ArcelorMittal Algérie est prête à participer dans le renforcement du rail reliant les deux wilayas (Boukhadra et Ouenza) Tébessa/Annaba. Ce qui donnera lieu à la création de pas moins de 300 emplois permanents. Il est donc dans notre intérêt de soutenir cet investissement créateur d'emplois.