L'Union générale des étudiants algériens (UGEA) n'écarte pas l'option de lancer des actions de protestation en réaction aux nombreuses insuffisances dont pâtit la population estudiantine estimée à quelque 2 116 étudiants. Faisant de la déliquescence du transport universitaire son cheval de bataille, l'UGEA, par la voie de son coordinateur, B. Benabderrahmane, s'insurge contre les « carences criardes relevées en la matière ». Selon les propos de ce dernier, « des dizaines d'étudiants sont abandonnés à leur triste sort du fait que l'ensemble des localités du pourtour du centre universitaire, pour ne citer que les communes de Sidi Merouane, Tiberguent, Grarem Gouga, Ferdjioua, Oued Athménia et Chigara, ne sont pas couvertes par le transport universitaire ». Arguments rejetés en bloc par S. Sahnoune, directeur des œuvres universitaires (DOU), qui rétorque : « Justement, par souci de prise en charge de la problématique du transport universitaire, nous avons mis en œuvre des solutions palliatives sous forme de propositions d'hébergement faites aux étudiants issus des zones enclavées et même ceux résidant sur un rayon de 15 km ». S. Boujdellal, chef du département contrôle et coordination, abondera dans le même sens : « Avec une flotte de 10 bus flambant neufs, nous assurons une couverture à 100% du transport urbain vers Mila-ville, le centre universitaire et la résidence. »