L'équipe nationale de football se rendra à Cabinda (Angola) à bord d'un vol spécial, deux jours avant son quart de finale de la coupe d'Afrique des nations (CAN-2010) prévu dimanche contre le premier du groupe B, a indiqué, mardi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua. « D'un commun accord, nous avons décidé de partir à Cabinda le plus tard possible, c'est-à-dire deux jours avant notre quart de finale. Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises et les joueurs bénéficieront d'une séance d'entraînement sur la pelouse du stade qui accueillera le match », a déclaré, depuis Luanda, M. Raouraoua, joint par téléphone par la chaîne III de la radio algérienne. « Etant membre de la commission d'inspection de la Confédération africaine de football (CAF), j'ai eu l'occasion de visiter, une dizaine de fois, cette ville et je peux dire qu'il n'y aura aucun problème », a-t-il rassuré. La ville de Cabinda qui se situe au nord de l'Angola, à 300 km environ de la capitale, avait été le théâtre du mitraillage de la délégation togolaise venue participer à la CAN-2010. Cette attaque avait fait deux morts parmi les Togolais qui se sont retirés de la compétition. M. Raouraoua est revenu sur le match de lundi entre l'Algérie et l'Angola (0-0), estimant que « le plus important dans ce genre de compétition était de sortir du groupe ». « Ce qu'il faut retenir, c'est la première mi-temps, excellente du onze national. Même en seconde période, on s'est procuré quelques occasions de scorer », a affirmé le président de la FAF. « Maintenant, notre quart de finale se jouera sur un match qui peut aller au-delà des 90 minutes et tout reste possible. Les joueurs n'ont pas de préférence pour leur adversaire, il n'y a plus de grandes ou de petites équipes, toutes les équipes se valent », a-t-il ajouté. Enfin, pour le cas de Lemmouchia, le président de la FAF a affirmé que ce dossier a déjà été « oublié ». « Toutes les équipes du monde rencontrent ce genre de problèmes. L'Algérie a déjà fait face à un cas similaire en 2004, avec l'affaire Ouaddah. Maintenant, les portes de la sélection seront toujours ouvertes pour Lemmouchia qui doit prouver, sur le terrain, qu'il mérite sa place dans l'effectif », a conclu le président de la FAF qui n'a pas manqué de réitérer son soutien « indéfectible » au sélectionneur national. « Aucun technicien en Algérie n'a la valeur et l'expérience de Saâdane », a-t-il estimé.