«J'ai le regret de vous informer que nous avons actuellement un déficit de 1,2 million d'euros, juste pour couvrir les sessions prévues à l'ordre du jour», a lancé Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la convention-cadre de l'ONU sur le climat, à l'ouverture de l'avant-dernière session de négociations à Bonn, avant la Conférence de Paris. Une ultime session de négociations préparatoires à la COP21 doit se tenir dans la capitale rhénane du 19 au 23 octobre. La France doit accueillir un sommet des chefs d'Etat le jour de l'ouverture de la conférence, afin de donner une impulsion politique aux négociations. Il n'y a «pas assez d'argent pour la session d'octobre déjà prévue ou pour la COP», a déclaré Mme Figueres, appelant «les pays en mesure de le faire à apporter une contribution». «La somme dont nous aurions besoin» pour financer les délégations à la conférence d'octobre et la COP21 en décembre «est de 900 000 euros au total», a-t-elle précisé. «En outre, nous avons toujours un déficit de 300 000 euros pour la réunion d'octobre elle-même», a-t-elle ajouté. La COP21, qui réunira 195 pays du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris, va tenter d'aboutir à un accord sur les moyens de limiter à 2 degrés le réchauffement climatique par rapport à l'ère pré-industrielle. Réunis à Bonn jusqu'au 4 septembre, les négociateurs de l'ONU vont plancher sur un nouveau texte élaboré cet été par les coprésidents des débats. Ce document est censé être plus clair que le précédent, mais maintient toutes les options pour chaque question en discussion.