La surcharge des classes où s'entassent parfois plus de 50 élèves, en est la cause. Influant grandement sur le rendement des enseignants ne pouvant dispenser des cours dans ces aléatoires conditions. Ce problème n'épargne aucune localité de la wilaya de Sétif où l'on n'a pas pensé à doter les nouvelles cités implantées ici et là, d'équipements publics, notamment d'établissements scolaires. A titre d'illustration, à Ain Arnat, chef-lieu de daïra situé à 7kms de Sétif, des écoles du primaire fonctionnant avec 50 potaches par classe. Fréquentant pour la première fois de sa vie, l'école, un petit enfant peut-il faire et réussir son apprentissage dans une telle situation ? La question n'est pas uniquement destinée aux responsables de la direction de l'éducation mais à tous les intervenants qui oublient que «gouverner, c'est prévoir». Ceci étant, le marasme est omniprésent à El Eulma. Abritant plus de 20 000 âmes, la cité Boukhabla ne disposant toujours pas d'un lycée est la plus touchée par la «surcharge». Ainsi, des élèves de la dite cité éprouvent du mal à dénicher un banc au niveau des deux écoles et de l'unique collège. En guise de replâtrage, ils sont invités à s'inscrire à des encablures de leurs domiciles. Les concepteurs de cette initiative ne mesurent pas les désagréments et dangers encourus par des enfants en bas âge. L'on apprend, en outre, que la surcharge n'épargne pas les écoles «Amar-Guerdane», «Dilmi-Salah» «Samai-Embarek» ainsi que le CEM «Harkas», situés à l'intérieur du périmètre de la deuxième agglomération de la wilaya où les habitants de Denfir, Thabet Bouzid, Lakouas, et Goutali s'expliquant mal la manière de faire des responsables puisque un lycée est inscrit depuis 2012 et n'a pas vu le jour jusqu'alors . Cette incommodante situation pénalise les lycéens devant parcourir quotidiennement plus de 2 kms pour rejoindre leur établissement. A Ain Azel, le problème touche essentiellement le CEM Guelous Ahmed où l'on dénombre plus de 45 éleves par classe. Les collèges «Larbi Bouriachi», «Chellali Tahar» et «Tabouche Bachir» d'Ain El Kebira sont, nous dit-on, confrontés aux mêmes difficultés. Celles-ci touchent également le chef-lieu de la wilaya où des classes de terminales fonctionnent avec plus de 52 élèves. La 3e année «Langues» du lycée Ibn Rachik en est l'exemple parfait. Les terminales «Gestion» du même établissement se retrouvent cette année avec 46 dans une seule salle. Ceci est valable pour la même filière du lycée Malika Gaïd. Le délicat problème des 9 écoles menaçant ruine demeure posé, tout comme la réhabilitation du CEM khemisti, un monument abandonné à un triste sort. La distribution du livre scolaire a connu aussi des couacs, obligeant ainsi les parents à effectuer un véritable parcours du combattant pour compléter le trousseau scolaire de leur progéniture.