Les négociations en vue de l'installation d'une usine de montage de véhicules Peugeot en Algérie semble avancer à grands pas. Interrogé à ce sujet, jeudi dernier, en marge du lancement de la nouvelle 208 et du nouveau Partner, le directeur général de Peugeot Algérie, Yves Peyrot Des Gachons, a fait savoir que «les négociations avancent de manière positive et il y a une volonté des deux parties à avancer dans ce dossier». Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a déclaré en septembre dernier que «le projet est en train de bien avancer avec les partenaires concernés». Contrairement à l'usine de montage de Renault, une partie des véhicules qui sortiront de la future usine de Peugeot seront destinés àr l'exportation, avait affirmé le ministre de l'Industrie et des Mines lors d'une rencontre avec le responsable français chargé du suivi des projets français en Algérie, Jean-Louis Bianco. Les autorités algériennes veulent créer cette fois-ci «un vrai projet industriel» et éviter les erreurs commises avec la marque au losange. Il s'agira d'une part d'exiger de Peugeot de porter sa capacité de production annuelle de 75 000, comme proposé, à 90 000 véhicules, voire 100 000 véhicules/an. Le gouvernement algérien demande également au constructeur français de consacrer le tiers de la production à l'export. Le projet porterait sur la fabrication de trois modèles de PSA, à savoir «la Citroën C-Elysée, la Peugeot 301 et la Peugeot 208», et probablement un quatrième modèle, la Peugeot 208. L'annonce de l'implantation d'une usine Peugeot en Algérie remonte au mois de juin dernier au terme d'une visite qu'avait effectuée en Algérie le président français, François Hollande.