Les cent cinquante ménages de la cité de l'Air, située en plein centre d'Es-Senia, continuent de souffrir de la distribution rationnée de l'eau potable en dépit de l'embellie hydrique engendrée par la grande disponibilité des eaux conventionnelles et celles conservées dans les barrages alimentant la région d'Oran. En effet et selon les déclarations des représentants de cette zone d'habitation, la SEOR ne leur « lâche » l'eau potable qu'une fois tous les trois jours et uniquement la nuit, disent-ils en affirmant que beaucoup de leurs voisins du village reçoivent l'eau quotidiennement comme c'est le cas partout à Oran et ses environs. Ces mêmes représentants affirment, d'autre part, que la SEOR semble ignorer le fait que les 150 logements abritent parfois des femmes travailleuses ne pouvant toujours pas rester toute la nuit les yeux ouverts attendant l'arrivée de l'eau pour l'emmagasiner chez elles et se demandent pourquoi ne pas voir cette précieuse denrée couler pendant une bonne partie de la journée. Sur un autre registre, ces mêmes habitants regrettent voir leurs jeunes de la cité se déplacer quotidiennement vers d'autres cités pour s'adonner à leur sport favori le football, du fait du manque d'un terrain de sport combiné dans leur quartier alors que d'autres cités sont pourvues de cette infrastructure très utile pour l'épanouissement de leurs progénitures et surtout protectrice de pas mal de maux sociaux qui peuvent être engendrés par l'oisiveté qui, dit-on, est mère de tous les vices.