Selon notre source, les protestataires désappointés par l'abandon du maire de leurs doléances et son indifférence devant la dégradation de leur cadre de vie sont montés à l'action en assiégeant le siège de l'APC interdisant l'accès à tout le personnel. «Devant le mutisme de l'administration, les mécontents ont permis seulement aux employés de rejoindre leurs postes de travail en réclamant l'ouverture d'une enquête sur la gestion des affaires de la commune», ajoute notre source. Alors que la statut-quo persiste toujours et au moment où des provocations et des accrochages ont éclaté entre le clan du maire et un autre appuyé par 10 élus sur les 13 que compte le conseil municipal, l'on apprend que l'inspection générale de la wilaya a diligenté une commission d'enquête. Tout en dénonçant l'immobilisme de l'administration, un des élus dissidents n'a pas caché son attachement à la transparence et l'intégrité des membres de la commission. «Tout notre espoir repose sur le travail de la commission désignée même si l'on a entendu que des opportunistes ayant tiré profit de la situation se sont mêlés pour l'influencer», a ajouté l'élu en gardant l'anonymat et en concluant : «Nous avons été élus par ces citoyens et si nous nous sommes rangés de leur coté et refuser de travailler avec le maire, ce n'est que justice». Contacté par nos soins, le maire n'a pas répondu.