Les habitants de la commune de Sétif, chef-lieu d'une aussi importante wilaya, attendent toujours la réparation de la route reliant leur quartier au centre-ville, qui n'est pas non plus épargné par les crevasses, distinguant les chemins de Langar, Bon marché, la gare ferroviaire, Cheminot, cinéstal et différents autres points névralgiques du cœur de la cité. La situation est cauchemardesque au niveau de Aïn Trick, la ZHUN, Abid Ali, Fermatou, Aïn S'fiha et El Hassi, où les occupants de ces lieux « mis en quarantaine », pataugent dans la gadoue. Pour atténuer l'ardeur des citoyens qui ne comprennent pas la manière de faire de l'équipe communale, n'ayant pas fait mieux que la précédente, les gestionnaires de l'hôtel de ville brandissent à tout bout de champ l'alibi de la rénovation du réseau d'AEP. Cet « argument » ne tient pas la route, d'autant plus que l'ensemble du réseau routier de la capitale des Hauts-Plateaux -qui n'est plus aussi propre et belle qu'elle l'était jadis- ne sera pas touché par l'opération qui demeure pour l'heure au stade des bonnes intentions. En attendant le remue- ménage annoncé, les tronçons des plus chanceux ont été ces derniers temps réhabilités. Transformés en champs de patates, les chemins empruntés par le petit peuple, n'ayant ni la chance ni les moyens de résider dans un lotissement, peuvent toujours attendre.