La troupe à Gomez a su garder son sang-froid et sa concentration jusqu'au coup de sifflet final face à un MO Béjaïa parfait, pour ensuite déguster et fêter cette victoire avec les 50 000 Sanafir présents ce jour-là. Le plus important est que la longue «indigestion» a fini par prendre fin en cette phase retour. Les intentions de jeu du CSC sont supérieures et bien meilleures qu'avant, plus justes sur le plan technico-tactique, plus de solidité en défense et très opportunistes offensivement parlant. Les rares déceptions sont constatées sur le plan physique, où les coéquipiers de Sameur ont paru émoussés, ce qui a obligé le coach clubiste à offrir deux jours de repos à ses joueurs pour retrouver du gaz pour pouvoir rouler plein pot lors des prochaines journées, surtout qu'un programme infernal attend le CSC avec un déplacement à Alger face à l'USMA, avant d'enchaîner avec le CR Belouizdad, l'USM Harrach et la JS Saoura. Sur un autre registre, les hôtes de Constantine sont apparemment mécontents de l'accueil qui leur a été réservé, vendredi dernier, au stade Hamlaoui. Les dirigeants mobistes ont saisi la commission de discipline pour se plaindre de certains dépassements d'une frange de la galerie constantinoise. Le cas Meghni Enfin, au moment où l'entraîneur clubiste dit «avoir besoin de tout le monde», le cas Mourad Meghni devient de plus en plus complexe, toujours pourchassé par les blessures musculaires. L'ex-international a raté les matches de l'ESS et du MOB et va officiellement rater celui face à l'USMA. En tout, Meghni a raté 4 mois de compétition en comptant ses absences depuis le début de saison, trop pour un élément qui coûte à la trésorerie du CSC quelque 300 millions chaque mois. Il y a pire, le quotidien sportif El Khabar Erriadhi dans son numéro d'hier a donné une explication médicale aux malheurs de Meghni. Les 3 interventions chirurgicales complexes du genou gauche subies par ce joueur ont fini par créer un déséquilibre dans la longueur des muscles entre les deux jambes. La même source parle d'un déséquilibre de 0,6 cm qui cause toujours les blessures musculaires dès que Meghni fournit des efforts physiques intenses, le genre de détails refroidissant pour les dirigeants clubistes qui hésitent encore avec ce joueur très gentil.