Des structures d'accompagnement sont attendues à Bouira, à l'instar de l'installation d'un centre de facilitation aux PME, d'une annexe du FGAR (Fonds de garantie) et de la toute nouvelle chambre d'artisanat et des métiers. S'inscrivant dans la perspective de mieux développer les différents créneaux d'investissement au niveau de la wilaya, Bouira projette de mieux s'adapter à la nouvelle donne économique mais surtout pour mieux exploiter ses ressources. Ainsi, les autorités de wilaya qui déclarent l'année 2010 comme étant l'année de l'investissement, ont prévu l'organisation de plusieurs rencontres autour dudit thème regroupant les investisseurs de la région. Ainsi, et en plus de l'organisation, il y a de cela deux semaines, d'une journée d'étude sur l'investissement, d'autres manifestations du genre sont prévues pour les toutes prochaines semaines. Le premier responsable du secteur de la PME, M. Boualenh se dit optimiste quant à l'avenir au niveau de cette wilaya où les opportunités d'investissement ne sont pas des moindres. Le même avis est partagé par les différents responsables que nous avons interrogés, et qui croient que le développement de cette wilaya passe d'abord par la réorganisation du circuit de l'entreprenariat, mais aussi par la mise en place et l'accompagnement des petites et moyennes entreprises. Un objectif qui se trouve en ligne de mire, dès lors que des structures d'accompagnement sont attendues au niveau de cette wilaya, à l'instar de l'installation prochaine d'un centre de facilitation aux PME, une annexe du FGAR (fonds de garantie) et de la toute nouvelle chambre d'artisanat et des métiers. Le débat enclenché autour de la PME, trouve son aboutissement dans les dispositions prises en haut lieu pour l'accompagnement de cette dynamique. M. Mourad Arif, cadre au niveau du ministère de la Petite et moyenne entreprise et de l'Artisanat que nous avons rencontré à l'occasion de cette journée d'étude et qui donnait une communication à ce sujet, insistait sur la levée des contraintes du terrain qui, selon lui, « ont beaucoup contribué à freiner l'évolution de nos PME ». L'orateur qui ne manquait pas de faire l'inventaire des difficultés rencontrées jusque-là, dira que l'Etat, et particulièrement le ministère de la PME a pu enregistrer de très bons résultats avec la mise en place de divers dispositifs à même d'accompagner l'évolution de ces dernières. Côté chiffres, les statistiques arrêtées par le ministère de tutelle démontrent une nette évolution ces dernières années en matière de création d'entreprises. Jusque-là, l'on dénombre pas moins de 570 838 PME dont 408 155 du secteur privé et 598 publiques. Dans le secteur de l'artisanat qui, de son côté, constitue une réserve de fond pour l'amélioration et la prise en charge des potentialités locales et nationales suivant les spécificités régionales, compte à présent pas moins de 162 085 artisans. Grosso modo, le secteur de la PME et de l'artisanat semble bien constituer un pôle non négligeable en matière de création d'emplois. A Bouira, on n'en fait pas l'exception puisque un nombre croissant d'entreprises du genre sont créées ces dernières années. Les dernières statistiques font état de la création de 1 649 784 postes d'emploi à l'échelle nationale. A présent, indique le représentant du ministère, « l'objectif est de créer le plus possible de PME, dont les 200 000 prévues à l'horizon 2014 qui passe, impérativement, par la réduction des contraintes liées notamment au développement et à l'environnement de ces entités entreprenariales ». Pour notre interlocuteur, 8 domaines d'intervention sont déjà identifiés pour faciliter la mise en pratique des différents plans projetés. Ceux-là mêmes qui se rapportent aux financements, au foncier économique et au marché de commercialisation appelés à être innovés dans le cadre des différents accords de partenariat auxquels l'Algérie a adhéré.