Le Plan définit la stratégie à adopter à moyen et long termes en matière des ressources en eau. Il vise en particulier à garantir d'ores et déjà les moyens devant assurer une prise en charge normale des besoins croissants en la matière. L'Agence du Bassin Hydrographique Oranie-Chott Chergui organisera une rencontre-débat le 17 du mois courant, au niveau de la salle de conférences de la Direction de l'Hydraulique de la wilaya d'Oran, ayant pour objet la restitution du projet « Plan Directeur d'Aménagement des ressources en eau ». Cette rencontre regroupera les directeurs centraux du ministère des Ressources en eau, les directeurs de l'exécutif (DHW, DSA, DMI) de toutes les wilayas intégrées dans la région hydrographique Oranie-Chott Chergui, ainsi que plusieurs responsables universitaires et spécialistes de l'eau. Ce projet « PDRAE », selon le responsable de la communication de l'Agence, est piloté par le ministère des Ressources en eau, en partenariat avec la GTZ (Coopération algéro-allemande) et élaboré par l'Agence de Bassin Hydrographique Oranie-Chott Chergui. Il définit la stratégie à adopter à moyen et long termes en matière des ressources en eau. Il vise en particulier à garantir d'ores et déjà les moyens devant assurer une prise en charge normale des besoins croissants en la matière. Le « PDARE », qui constitue un ensemble d'outils pour la planification et la gestion intégrée des ressources en eau, comprend en outre une partie logicielle intitulée « Modèle Bilan » permettant d'établir les bilans des ressources hydriques et des besoins (confrontation ressources /besoins), de mémoriser et de visualiser les résultats des simulations au niveau d'unités spatiales de diverses (régions hydrographiques, bassins versants, communes) pour différents horizons temporels. A cette partie logicielle, deux modules ont été intégrés, à savoir un module « qualité » pour le suivi de l'évolution de la qualité des ressources en eau dans la région et l'analyse des choix d'affectation de la ressource en eau en fonction de sa qualité ; et un module « économique » permettant d'évaluer le plus précisément possible les investissements hydrauliques nécessaires et de comparer plusieurs variantes d'affectation et d'investissement.