La protesta des diplômés du département de génie civil a pris fin jeudi par la l'arrêt de la grève de la faim entamée mercredi sur les lieux mêmes, à l'université Hadj Lakhdar. Selon un délégué du mouvement, les 23 protestataires ont fini par avoir gain de cause à l'issue d'une réunion d'urgence tenue jeudi après-midi au rectorat en présence du recteur et un nombre de responsables de l'université, en plus du chef de département en question. Dans un communiqué pondu mardi par l'alliance pour le renouveau estudiantin ( AREN), le bureau de l'organisation estudiantine, et suite à l'échec de la réunion tenue entre ses membres et le rectorat, a annoncé une escalade du mouvement de protestation entamé le 4 février et l'entrée en grève de la faim à partir du 10 du même mois des étudiants concernés. Dans le communiqué, un chapelet de revendications est cité, avec en tête le problème objet de la discorde. Il s'agit en fait de 23 étudiants fraîchement diplômés, titulaires d'un DEUA en génie civil qui revendiquent depuis la rentrée universitaire leur intégration dans les classes d'ingéniorat. Ces étudiants ont engagé depuis des mois un bras de fer avec le responsable de leur département, décriant la méthode de sélection des candidats au cycle long adoptée au début de l'année, et accusant de favoritisme le premier responsable. Plusieurs actions revendicatives ont été initiées pour faire valoir ce qu'ils estiment être leurs droits. La pression exercée désormais sous la houlette de l'AREN a gêné le rectorat qui a fini par se soumettre aux exigences des protestataires en faisant la promesse de les intégrer l'année prochaine.