La ville de Annaba qui commence sérieusement à pâtir d'une circulation routière trop engorgée a initié des études touchant de nombreux endroits du chef-lieu de commune dans la perspective de trouver une solution de fond à ce problème. Ces études, selon des sources proches du dossier, portent fondamentalement sur les points noirs que sont le fameux pont « Y », où sont enregistrés, en permanence, des accidents mortels, comme la route reliant Sidi Brahim au quartier Seybouse et le tronçon de route devant relier sur près d'un kilomètre le quartier Pont-Blanc à Beni Mhaffeur, en passant par l'hôpital Ibn Rochd. Ces projets seront d'un appoint considérable aux projets déjà concrétisés et différentes réalisation s'inscrivant dans une stratégie d'endiguement de ces points noirs. Il convient de souligner que dans cette même perspective, un effort est orienté vers le développement, la modernisation et la réhabilitation de l'infrastructure de base. Parmi les projets concrétisés, l'on cite le confortement et la modernisation des routes de wilaya, notamment celles situées sur les hauteurs de la ville, dans la zone de Sidi Aïssa, et celles de la périphérie à l'image de la route qui relie Berrahal et Tréat à la daïra de Chétaïbi. Ces travaux ont été menés parallèlement à la réhabilitation de plusieurs autres tronçons de route et ouvrages d'art endommagés par les intempéries. Les travaux de construction de deux échangeurs d'envergure sur la RN44, l'un à proximité de l'aéroport Rabah Bitat et l'autre au niveau de la zone industrielle de Berrahal, sont également d'un apport considérable dans la fluidité de la circulation dans ces zones stratégiques. D'autres projets, et non des moindres, ont été menés à terme, comme c'est le cas pour la réalisation de quelque 9 kilomètres sur la double voie entre Berrahal et les limites de la wilaya de Skikda et le renforcement de la route Annaba-aéroport.