En dépit de la crise financière qui touche l'ensemble des clubs de la Ligue 1, nombreuses sont les formations qui ont été actives dans le recrutement de nouveaux éléments. La plupart de ces clubs se sont également préparés à l'étranger, particulièrement en Tunisie. Qu'ils soient dirigeants, entraîneurs ou joueurs, ils ont tous affirmé qu'ils sont d'attaque pour la nouvelle saison. Pour cette première journée, le hasard du calendrier nous a offert le Clasico entre la JS Kabylie et le MC Alger, deux formations qui ont recruté de nombreux éléments et n'ont pas caché leur ambition de jouer les premiers rôles cette saison. L'autre affiche sera incontestablement le sommet de l'est du pays avec le CS Constantine-ES Sétif. L'année dernière, les Vert et Noir avaient souffert le martyre pour assurer le maintien. Cette année, la bande à Didier Gomes ne veut pas vivre le même cauchemar. C'est pour cette raison que les Sanafirs vont tous tenter de prouver qu'il faudra compter avec eux, surtout qu'ils ont recruté des éléments d'expérience, à l'image d'Aoudia, Zerara, Benlameiri, Baïteche et Gharbi. Et cela passera par un bon résultat devant les Sétifiens. Ces derniers, drivés par le coach Abdelkader Amrani, ont été eux aussi très actifs lors du mercato. Suspendus de la compétition de la Ligue des Champions, les coéquipiers d'Aït Oumar veulent retrouver le rang d'équipe de haut de tableau. Avec les Nadji et autres Ziti, les gars de Aïn Fouara ont tous les arguments pour atteindre leur objectif. LE MCA ET LES AUTRES Le club du MC Alger a cassé la tirelire pour engager les joueurs les plus en vue du championnat, à l'instar de Zerdab, Mebarakou, Nekkache, Seguer, Bouguèche, Djamouni, Seddiki, Boudebouda et Boussouf. Si le coach Djamel Menad aura l'embarras du choix pour composer son équipe, il va certainement subir la pression des supporters, mais aussi du coordinateur du club, Omar Ghrib, qui veut voir son équipe faire plus que l'animation des premiers rôles dans le championnat. L'USM Alger espère, pour sa part, pouvoir défendre son titre, bien que l'équipe a enregistré des départs importants avec Ferhat, Segueur et autre Boudebouda. Mais les Umistes ont gardé leurs cadres avec Zemmamouche, qui reprend du service après une longue absence, mais également Meftah, Chafaï, Khoualed, Andria et Benmoussa. L'équipe a fait de belles pioches en engagent des éléments tels que Guessan, Benyahia, Saâyoud, Benghit. La JS Kabylie a, de son côté, mis la main sur l'attaquant sétifien, l'expérimenté Ziaya, les Asémités Bentiba, Benkablia et Yettou. Le club enregistre aussi le retour du gardien Asselah, qui supplée le départ de Doukha. Le CR Belouizdad a été bien «sage» en conservant la plupart de ses joueurs, même s'il y a eu les départs de Nekkache et Asselah. Côté recrutement, le club a validé la venue du gardien Salhi et le défenseur Naâmani de l'ASO, en plus de Bouchama (USM Alger), Ali Lakroum (WA Boufarik) et le défenseur Zeghli (JSM Béjaïa). Le NA Hussein Dey, avec l'arrivée du gardien Doukha, de Orfi et des attaquants Ferguène, Ardji et Bennaï, veut revoir ses ambitions à la hausse après avoir joué plusieurs saisons avec comme seul objectif le maintien. Valse des entraîneurs Stabilité ne rime pas souvent avec championnat de Ligue 1. Au coup d'envoi de la nouvelle saison, ils ne sont que six entraîneurs à avoir été maintenus à leur poste. Il s'agit de Liamine Bougherara (DRB Tadjenanet), Boualem Charef (USM Harrach), Youcef Bouzidi (NA Hussein Dey), Didier Gomez (CS Constantine), Kamel Mouassa (JS Kabylie) et Ahmed Slimani (O Médéa). Toutes les autres formations ont changé de coach. Pis, le champion d'Algérie en titre, l'USM Alger, s'est déjà séparé de son nouvel entraîneur, Adel Amrouche, au club depuis seulement deux mois. En effet, ce dernier, qui avait remplacé Miloud Hamdi, parti en fin de saison, n'a pas trouvé d'accord avec le boss du club, Rebouh Haddad. Il semblerait que l'ancien coach, qui a vadrouillé en Afrique, n'aurait pas accepté qu'on exige de lui la Ligue des champions comme l'un des objectifs majeurs du club cette saison. Adel Amrouche a été remplacé par Jean-Michel Cavailli. Mais aujourd'hui, tous les entraîneurs qui exercent en Algérie savent qu'avec les dirigeants actuels, ils sont toujours sur la corde raide. Au moindre faux-pas, ils risquent d'être lâchés. A eux de bien commencer leur saison !