Un atelier de formation sur l'écotourisme de montagne et du littoral s'est déroulé les 22 et 23 février au centre de formation des agents forestiers de Kissir, dans la commune d'El Aouana. Cette formation, organisée par le parc national de Taza, vise à réunir les différents partenaires pour lancer un processus de réflexion et de planification à même d'assurer une meilleure gestion et préservation des espaces naturels. Cette action entre dans le cadre du programme « Renouveau rural », initié par le ministère de l'Agriculture visant à renforcer les capacités de l'encadrement technique du parc et de ses partenaires sur l'écotourisme de montagne et du littoral dans une région aux potentialités floristique et faunistique exceptionnelles. Différentes communications ont été données par des spécialistes du domaine, issus notamment des parcs nationaux du Djurdjura, de Taza, de l'ENSSMAL (école supérieur de formation et de recherche dans les domaines de l'océanographie, de l'aménagement et de la gestion du littoral) et de l'université de Constantine. On notera aussi la participation d'un représentant de l'organisme mondial chargé de la protection de la nature, programme méditerranéen (WWF-MedPo). D'autres conférences ont planché sur l'évaluation des capacités de charge (Ecap) du tourisme littoral ainsi que de l'écotourisme en zones côtières. L'expérience dans le domaine de l'écotourisme du parc national du Djurdjura a été présentée par son directeur ; celle-ci a notamment concerné la formation des guides de nature. Quatre groupes de travail ont été lancés pour autant de thèmes : « Circuit pédagogique pour enfants », « Circuit de montagne », « Circuit karstique » et « Circuit marin ». Si le littoral est régulièrement envahi par des milliers de personnes durant la saison estivale, les régions montagneuses demeurent par contre encore ignorées des visiteurs, surtout à cause de l'insécurité.