«Le projet devant alimenter les villages de Azzouza, Aït Mekla, Ouled Saïd et Ouled Bentafat en ce précieux liquide à partir du barrage de Taksebt est achevé depuis deux ans, mais nos robinets sont toujours à sec», s'indigne un quinquagénaire d'Aït Saïd. Les habitants de cette région continuent à débourser d'importantes sommes d'argent, ou à parcourir plusieurs kilomètres pour étancher leur soif. Face à l'indifférence dont font preuve les services concernés censés résoudre cet épineux problème, les villageois ne trouvent que la rue pour créer leur ras-le bol. «L'eau arrive une fois tous les quatre mois, et dans quelques foyers seulement, et ce, à cause du faible débit», dénonce un autre villageois. Contacté, le P/APC affirme que les conduites devant alimenter la région en eau potable sont achevées depuis plusieurs mois. «On attend juste la dotation des stations de pompage et de refoulement en équipements nécessaires en vue de les mettre en service», a-t-il indiqué. Selon lui, la gestion de l'eau dans cette partie de la commune est assurée par l'APC. S'agissant des villages d'Aït Boudoukhane et Ouled Brahim, qui, eux aussi sont durement touchés par la pénurie d'eau, le P/APC note que les réseaux qui les alimentaient sont bouchés depuis une semaine. «Nous avons découvert qu'une partie des conduites réalisées incessamment sont obstruées et que des travaux sont en cours pour remédier au problème. Les équipes de réparation auraient trouvé des pierres dans les conduites, mais tout ira bien dans les jours à venir», a-t-il assuré.