Toutefois, le projet tarde encore à voir le jour, en raison des problèmes techniques dus aux infiltrations des eaux souterraines et la nécessité de construire un mur de soutènement pour la sécurité des usagers de ce tunnel. Après la réalisation d'une dizaine de drains souterrains pour le pompage des eaux infiltrées dans le sol, l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez va installer environ 300 pieux sur le côté nord du pont de Salah Bey pour le confortement du mur de soutènement de la trémie, a-t-on appris auprès du directeur des travaux publics de la wilaya, Rachid Ourabah, en marge de la visite du chef de l'exécutif la semaine écoulée dans la commune d'El Khroub. Ces pieux seront implantés pour stopper le mouvement du sol, qui est menacé par les glissements suite aux infiltrations des eaux des réservoirs signalés sur le plateau du Mansourah. Interrogé sur la date prévue de livraison de cette trémie, le même responsable a avoué qu'il est impossible de fixer une date. Il a expliqué que les travaux de consolidation du mur en question et l'installation des pieux viennent d'être entamés. «Les travaux de confortement ont été lancés depuis quelques jours, après l'achèvement de l'étude, il y a environ un mois. L'entreprise brésilienne a installé jusqu'à maintenant 15 pieux, c'est pourquoi je ne peux pas avancer une date de livraison de la totalité du projet de la trémie», a-t-il précisé.
Des embouteillages au quotidien Depuis l'ouverture du contournement de l'autoroute Est-Ouest du côté de Djebel Ouahch, la circulation est devenue cauchemardesque sur cet axe. Les premiers signes de cette situation apparaissent déjà sur la partie située au niveau du rond-point de la cité de l'Emir Abdelkader, où la route se rétrécit pour ceux qui viennent de Djebel Ouahch et Ziadia en direction du centre-ville. Ce qui entraîne une longue file de véhicules, qui s'étend parfois sur deux kilomètres. La raison est que le flux de voitures semble s'engager dans un véritable entonnoir, surtout que les bus passant par les lieux n'ont pas un arrêt réglementé. La plupart de ces bus s'arrêtent au niveau du rond-point, créant un bouchon immense. Pourtant, les responsables en charge de ce projet auraient pu prévoir un arrêt de bus en retrait de la route pour éviter ce problème, le même qui s'est posé après la réalisation de la trémie de la cité Daksi. Une erreur que les responsables auraient pu éviter s'ils avaient bien étudié la situation, car il y avait bel et bien un arrêt de bus avant même le lancement des travaux. De plus, l'ouverture d'une bretelle pour rallier le pont Salah Bey a encore une fois compliqué les choses, à cause de l'arrêt anarchique des bus dans ce rond-point. Ce qui réduit la visibilité pour les véhicules venant de la cité Emir Abdelkader et s'engageant dans ce rond-point. Malgré tous les milliards injectés dans ce projet qui vise à relier le pont Salah Bey à l'autoroute Est-Ouest, en rendant la circulation plus fluide, les objectifs tracés ne seront atteints qu'une fois la trémie ouverte. Mais cela semble encore loin d'être concrétisé.