«Des vendeurs informels de poissons, d'œufs et de fruits et légumes squattent la voie publique et créent un marché sauvage», se plaint cet habitant. Les habitants pointent du doigt ces vendeurs qui génèrent des bruits par les ventes à la criée, l'insalubrité, les mauvaises odeurs et les moustiques. «Durant toute la journée, notamment les après-midi, nous ne sommes pas épargnés par les bruits. Nous subissons, impuissants, une terrible nuisance sonore», se plaignent encore les habitants. A la cité Akid Lotfi, les marchands de fruits et légumes continuent dans l'impunité totale à accaparer les trottoirs et la voie publique pour exposer leurs marchandises dans une anarchie indescriptible. En dépit de la vaste campagne d'assainissement de la voie publique menée il y a une année, les vendeurs informels sont revenus à la charge. La voie publique est devenue un marché informel insalubre. Pourtant, les autorités locales avaient promis d'interdire l'occupation de la voie publique et d'éradiquer l'anarchie. Lors d'une sortie organisée par la sureté de wilaya avec la presse qui a eu lieu, avant-hier, nous avons soulevé cette doléance émanant des habitants de cette cité. Les responsables de la sureté de wilaya ont indiqué avoir pris acte de cette situation. Par ailleurs, lors de cette sortie nocturne avec le chef de la sureté de wilaya d'Oran, la soirée du lundi, ce responsable a expliqué qu'aucun crime n'a été enregistré depuis le début du mois du Ramadhan à ce jour. La forte présence des éléments sécurité au niveau de toutes les artères de la ville d'Oran et des principales places et jardins a créé un vrai climat de sécurité. Lors de cette sortie, trois points ont été visés : le boulevard Front de mer où l'on a constaté le renforcement sécuritaire, le jardin de Sidi M'hamed où les familles avaient investi l'endroit après la rupture du jeûne et enfin le jardin citadin et Akid Lotfi qui offraient le même spectacle de sécurité. Sur ces lieux, le chef de la sûreté de wilaya, M. Salah Nouasri, a expliqué que l'objectif de la police est de sécuriser Oran à 100%. «Nous avons mis sur place jusqu'à ce jour 3600 éléments afin de rétablir la sécurité, le point le plus chaud d'Oran étant la ville nouvelle où les années passées, plusieurs disputes et crimes de sang avaient été commis, on n'a enregistré pour cette année aucun crime de ce genre». Ce déploiement, précisera ce même responsable, s'étalera jusqu'à la saison estivale «où près de 1500 de nos éléments seront déployés au niveau de Aïn El Turck et avec la réception prochaine des deux sûretés de Sid El Bachir et El Hassi, on pourra s'opposer à la violence, aux crimes et délits».