La toute jeune association Echo de l'handicapé de Tazmalt, en collaboration avec l'association de lutte contre les myopathies, DEFI, a réussi à célébrer la journée de l'handicapé de fort belle manière, en présence des autorités locales et des différentes associations. Il y avait du monde au CSP de Tazmalt. Il faut dire que l'association qui renferme beaucoup d'adhérents très actifs et volontaires, handicapés ou non, bénéficie du soutien de tout le monde à Tazmalt. Leur cause fait consensus. Et l'on ne peut que ressentir un bonheur à voir le sourire des ces dizaines d'enfants présents, tous contents d'être, le temps d'une journée, au centre des préoccupations des « autres ». Mais pour l'association, il ne s'agit nullement de faire dans le folklore, ni dans la « fête ». Ni même dans la « revendication » seulement. Il s'agit surtout de rappeler, et de se rappeler à soi même, que « nul n'est à l'abri de l'handicap » comme le note l'affiche de la fête, et surtout, comme il a été souligné dans les interventions, « le seul handicap est l'ignorance ». Quant au film projeté « Mémoires d'une handicapée » et qui raconte l'histoire vraie d'une myopathe prise en charge par un médecin français (Médecins sans frontières) qui a fini par se marier avec ce dernier et qui a eu un enfant, aujourd'hui majeur, son message, sa morale se passent de tout commentaire. A la fin de la journée, les handicapés se verront offrir chacun une rose. Un très beau geste. Emouvant. Ainsi s'est achevée l'une des rares journées de bonheur pour ses jeunes et moins jeunes qui ont eu la chance d'être là. Ainsi que pour les animateurs de l'association qui doivent ressentir une grande joie intérieure pour avoir offert ces quelques moments de bonheur à ces dizaines d'enfants. Mais demain, retour au travail, et pour 364 jours de lutte pour le règlement des différents problèmes et la prise en charge des différents cas qui se présenteront à eux. Mieux encore, comme il l'ont déjà fait, faire sortir ces « handicapés de l'ombre » au grand jour, faire les constatations et constituer les dossiers pour leur prise en charge. Et surtout à taper à toutes les portes pour régler une urgence, avoir le minimum : un local décent, aménagé et adapté.