Une bonne partie des habitants du lotissement Douzi 1, à Bab Ezzouar, sont sans téléphone et sans connexion internet depuis bientôt cinq mois à cause de la rupture d'un câble téléphonique souterrain lors de travaux de décapage de la chaussée, en vue de son goudronnage. Cette situation, qui n'a que trop duré, a même obligé une agence de communication installée dans le quartier à se mettre au chômage technique, faute de moyens de communication. Alerté à plusieurs reprises à ce sujet, le directeur de l'agence Actel Bordj El Kiffan ne semble pas trop pressé d'intervenir pour faire réparer le câble en question. Lors d'une première audience, il a justifié son manque de célérité par le fait qu'il venait d'être installé et qu'il n'avait pas encore pris connaissance du dossier qui était au niveau du service juridique. Il a toutefois promis de s'enquérir de la situation et de faire son possible pour rétablir, dans les plus brefs délais, les communications, quitte à remplacer provisoirement le morceau de câble endommagé par un câble aérien. Mais trois mois plus tard, rien n'a été fait. Et lorsque les citoyens l'ont recontacté pour lui rappeler ses engagements et lui faire remarquer qu'il fallait intervenir vite, avant que l'entreprise chargée des travaux ne procède au goudronnage des ruelles, il leur répondit que ce n'est pas un problème pour Actel et que son organisme pouvait creuser la chaussée à tout moment, même après la pose de l'asphalte. Il ajouta encore que les abonnés avaient deux solutions : soit patienter le temps qu'il faudra pour réparer la panne, même si cela devait prendre deux ans, soit aller se plaindre ailleurs. Et, cinq mois après, le quartier reste toujours isolé.