Liban Le président du Liban, Michel Aoun, a plaidé pour l'unité entre les forces politiques dans un pays fragilisé par les crises, afin de prévenir toute retombée de la démission choc du Premier ministre, Saad Hariri. Pour des experts du Liban, la démission de Hariri s'inscrit dans le cadre des luttes d'influence entre l'Arabie Saoudite sunnite et l'Iran. Alors que la décision de M. Hariri a fait craindre un retour aux violences dans un pays miné par l'instabilité politique, le président Aoun et le chef du puissant mouvement armé du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ont tenté en effet de apaiser le jeu et ont appelé au calme. Egypte Le président égyptien, Abdelfatah Al Sissi, a affirmé, à quelques mois de la présidentielle de 2018, qu'il n'avait pas l'intention de briguer un troisième mandat en 2022, dans une interview diffusée lundi soir sur la chaîne américaine CNBC. Le président égyptien, élu en 2014 avec 96,9% pour un mandat de quatre ans, devrait se présenter de nouveau à la prochaine présidentielle prévue en 2018. «Je suis pour conserver deux mandats de quatre ans», a affirmé M. Al Sissi à la télévision américaine, avant d'assurer qu'il ne souhaite pas une modification de la Constitution. «Cela ne me convient pas (…) de rester un jour de plus président contre la volonté des Egyptiens.» Syrie La défaite définitive de Daech est proche, a constaté hier le chef d'état-major des forces armées russes, Valéri Guérassimov, pointant le rôle des conseillers militaires russes dans la déroute de cette organisation terroriste. «Actuellement, les principales forces de Daech sont écrasées, un rien nous sépare de leur défaite définitive. La transition vers le règlement politique de la situation en Syrie est en cours», a-t-il soutenu, lors d'une réunion du ministère russe de la Défense. «A bien des égards, les succès des forces armées gouvernementales syriennes ont été possibles grâce à nos officiers qui ont agi en tant que conseillers militaires», a ajouté M. Guérassimov. Togo Des milliers de personnes ont manifesté, hier à Lomé, contre le régime du président Faure Gnassingbé à l'appel de l'opposition togolaise, après plus de deux mois de crise politique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. «50 ans de dictature sanguinaire, ça doit finir», pouvait-on lire sur les pancartes des partisans de l'opposition, qui descendent en nombre dans les rues presque chaque semaine depuis la fin août. Dans le cortège, l'un des principaux leaders de l'opposition, Jean-Pierre Fabre, a réagi à l'annonce faite la veille au soir par le gouvernement, affirmant prendre «toutes les dispositions nécessaires pour l'ouverture, à Lomé, d'un dialogue avec l'ensemble de la classe politique togolaise». «Nous sommes favorables au dialogue et nous l'avons toujours dit (…) mais pour discuter des conditions de départ de Faure Gnassingbé», a dit M. Fabre à la presse.