Hier, Djamel Ould-Abbès a inauguré à Tipasa le 9e Samu social algérien (Alger-Oran-Constantine-Bordj Bou Arréridj-Jijel-Batna-Béchar-Ouargla-Tipasa) et la 171e cellule de proximité et de solidarité créés à Hadjout, suite à l'aménagement et le confortement du bâtiment qui abrite depuis des années les sièges de la compagnie et de la brigade de Gendarmerie nationale de Hadjout. Une enveloppe financière d'un montant de 34,6 millions de dinars avait été allouée pour effectuer les travaux de réhabilitation. La wilaya de Tipasa est déjà pourvue de 2 autres CDPS (Messelmoune et Bou Ismail). La capacité d'accueil du SAMU social de Hadjout est de 30 places. Néanmoins, le membre du gouvernement a annoncé la tenue à Alger vendredi prochain de la conférence sur les états généraux de la politique sociale engagée depuis 10 ans. Le secrétaire général du département ministériel de Djamel Ould-Abbès a expliqué, à travers une projection vidéo, le concept du Samu social algérien, en détaillant les 7 outils du Samu, notamment les équipes mobiles d'éducateurs de rue, l'utilisation du numéro d'urgence (15.27) ; les missions spécifiques de prise en charge des malades mentaux et les toxicomanes ; l'assistance et l'accompagnement médico-social des filles-mères. Le membre du gouvernement a révélé qu'en 2009, son département ministériel a pris en charge 551 mères célibataires qui avaient décidé de reprendre leurs bébés après leurs accouchements. « L'inclusion sociale devra se faire sans violence, indique-t-il, mais il faut s'armer de patience, car c'est un travail de longue haleine », ajoute-t-il. Chaque wilaya devra se doter à court terme d'un observatoire du Samu social. Depuis 2003 jusqu'en 2009, 34 644 personnes (23 344 masculines et 11 300 féminines), en situation de rue, ont été prises en charge au niveau des infrastructures de la solidarité nationale.